Il y a un an et demi, quand je me suis décidée à partir en Nouvelle-Zélande dans le but de découvrir une nouvelle culture et de vivre une expérience unique dont j’avais la chance de participer, je ne pensais pas que cette aventure serait aussi intense. En effet, mon échange dans ce pays m’a changée, j’ai gagné en autonomie, rencontré des personnes très sympathiques, créé des souvenirs inoubliables et, bien sûr, amélioré mon anglais.
Pendant six mois, j’étais logée dans une famille d’accueil, proche de mon lycée Botany. J’ai pu faire connaissance avec cette charmante famille qui hébergeait moi et une autre étudiante japonaise, qui est devenue ma première amie de cette aventure.
J’ai découvert de nouvelles habitudes comme se promener sans chaussures ou encore les interrupteurs pour allumer/éteindre les prises ainsi que le dîner entre dix-sept et dix-neuf heures. Mon adaptation s’est faite très rapidement et la langue n’a pas été un problème majeur pour moi, même si l’accent est difficile à comprendre aux premiers abords : on s’y habitue (il m’arrive toujours de ne pas comprendre certaines personnes et certaines expressions…).
Nos parents d’accueil étaient assez occupés quotidiennement et nous n’avons pas vraiment eu de lien fort ensemble, mais cela nous importait peu, puisque je sortais avec ma nouvelle colocataire pour visiter ce magnifique pays ! Pendant la semaine, j’étudiais au lycée de Botany Downs. Les écoles néo-zélandaises ont un concept différent par rapport aux écoles françaises : nous pouvions choisir toutes nos matières à partir de l’année onze (équivalent de la seconde), sauf en année douze où nous avions une matière imposée : l’anglais. Dans mon lycée, un large panel de matières était proposé : histoire, physique, maths, mais aussi mode, cuisine, photographie, ou encore aide à la petite enfance et activités en plein air, ainsi que beaucoup d’autres. Pour ma part, j’avais choisi histoire, art, mode, photographie et psychologie ainsi que l’anglais qui m’était imposé. Les horaires diffèrent aussi : nous commencions tous à 8h45 et la majorité finissait à 15h10. L’école a aussi pris le temps d’intégrer progressivement les élèves étrangers à l’école en organisant une rentrée uniquement pour les internationaux afin de leur présenter l’école et son fonctionnement un peu spécial, puis une rentrée avec tous les élèves.
Tout d’abord, les écoles en Nouvelle-Zélande ont des uniformes (pour la plupart) et des clubs (sport, aide aux devoirs, e-sport, culturels) qui ont lieu avant ou après les cours. Botany est divisée en six WHANAU, ce qui signifie famille (Blake, Endeavour, Koru, Discovery, Spirit et Britten), qui ont chacune leur directeur et un règlement qui diffère. Ces maisons s’affrontent dans les domaines sportifs notamment avec le netball, le football ou le rugby par exemple, mais aussi dans le domaine culturel (maths, rédactions) et également dans le domaine du bénévolat (aide aux enfants, dépollution), ce qui rend l’école très dynamique et agréable. En effet, tout le monde a le sourire et est content de venir à l’école, qui propose de nombreuses activités dans des domaines variés et qui organise de nombreux événements.
À Botany, il y a beaucoup d’étudiants internationaux et le lycée a toute une section en charge de ces étudiants qui viennent du monde entier : Japon, Thaïlande, Allemagne, Mexique, Chili et beaucoup d’autres nationalités. Cette section organise des activités pour les élèves internationaux dans le but de nous intégrer et de nous faire connaître. Je suis partie en voyage à Bay of Islands dans le nord pour visiter et découvrir ces paysages magnifiques ainsi que créer des liens avec des camarades.
Le bien-être de l’élève et du personnel est primordial au lycée, ce qui me fait plaisir et améliore l’ambiance du lycée et la façon dont le travail est perçu : les étudiants néo-zélandais savent ce qu’ils veulent faire dans le futur et ont hâte de travailler dans ces domaines ! Ils s’investissent beaucoup dans leurs projets et prennent plaisir à les faire. Ils font d’ailleurs du bénévolat et travaillent dans des boutiques ou des écoles, par exemple, puisqu’il est légal de travailler à partir de seize ans.
Concernant mon quotidien, j’ai mis beaucoup de temps à trouver une routine qui me correspondait. L’heure des repas est très différente par rapport à la nôtre, et la façon de manger aussi. Là-bas, les repas ne sont pas vraiment un moment de partage et de convivialité comme en France. Nous pouvions manger chacun de notre côté, quand nous le voulions, sauf le soir où nous étions ensemble la plupart du temps.
Durant cette expérience, j’ai dû faire face à des hauts et des bas. Quand je ne me sentais pas très bien à cause de la solitude, je sortais avec des amis dans la ville faire des activités, ou j’allais me promener dans des parcs (comme celui de Cornwall Park que je conseille vivement) avec des moutons, ou j’admirais le paysage splendide de ce pays. Grâce à ces balades en solo, j’ai pu faire la connaissance de personnes avec qui je partageais mes aventures et des anecdotes sur mon pays, et avec qui j’ai gardé contact. Ce sentiment de solitude m’a permis de grandir, de gagner en autonomie. En effet, à la place de rester chez ma famille d’accueil, je me suis prise en main, et maintenant, quand je vais mal, je sais quoi faire sans nécessairement solliciter quelqu’un, même si dans ces moments-là, il est bien de se faire accompagner. Des fois, nous sommes dans l’incapacité de trouver quelqu’un ou juste d’avoir la force et l’envie de parler à quelqu’un.
Cette aventure m’a permis d’apprécier plus que jamais le fait de passer du temps seule, sans avoir honte, et d’en comprendre l’importance. Prendre du temps pour soi, et s’écouter est devenu maintenant une chose à laquelle j’attache plus d’importance qu’avant, et que je priorise.
J’ai aussi appris à quel point découvrir de nouvelles personnes est important et enrichissant. Grâce à elles, j’ai appris et je me suis ouverte. En effet, durant ce voyage, j’en suis ressortie énormément cultivée. Maintenant, j’ai des connaissances sur beaucoup de pays, avec leurs situations actuelles, mais j’ai aussi des connaissances au sujet du vocabulaire de plusieurs pays dont je ne connaissais pas la langue, comme le japonais ou l’allemand, ainsi que plein de contacts partout dans le monde.
Je suis rentrée en France différente, marquée à vie par cette expérience qui a été entièrement bénéfique, et qui m’a permis d’améliorer ma vision des différentes cultures dans le monde, et de la vie en général.
Je me sens grandie, et j’espère qu’en vous ouvrant au monde comme je l’ai fait et en vous lançant dans cette expérience, vous ressentirez aussi les changements en vous.
Si je devais vous donner quelques conseils pour profiter pleinement de cette aventure, ils seraient :
Pendant six mois, j’étais logée dans une famille d’accueil, proche de mon lycée Botany. J’ai pu faire connaissance avec cette charmante famille qui hébergeait moi et une autre étudiante japonaise, qui est devenue ma première amie de cette aventure.
J’ai découvert de nouvelles habitudes comme se promener sans chaussures ou encore les interrupteurs pour allumer/éteindre les prises ainsi que le dîner entre dix-sept et dix-neuf heures. Mon adaptation s’est faite très rapidement et la langue n’a pas été un problème majeur pour moi, même si l’accent est difficile à comprendre aux premiers abords : on s’y habitue (il m’arrive toujours de ne pas comprendre certaines personnes et certaines expressions…).
Nos parents d’accueil étaient assez occupés quotidiennement et nous n’avons pas vraiment eu de lien fort ensemble, mais cela nous importait peu, puisque je sortais avec ma nouvelle colocataire pour visiter ce magnifique pays ! Pendant la semaine, j’étudiais au lycée de Botany Downs. Les écoles néo-zélandaises ont un concept différent par rapport aux écoles françaises : nous pouvions choisir toutes nos matières à partir de l’année onze (équivalent de la seconde), sauf en année douze où nous avions une matière imposée : l’anglais. Dans mon lycée, un large panel de matières était proposé : histoire, physique, maths, mais aussi mode, cuisine, photographie, ou encore aide à la petite enfance et activités en plein air, ainsi que beaucoup d’autres. Pour ma part, j’avais choisi histoire, art, mode, photographie et psychologie ainsi que l’anglais qui m’était imposé. Les horaires diffèrent aussi : nous commencions tous à 8h45 et la majorité finissait à 15h10. L’école a aussi pris le temps d’intégrer progressivement les élèves étrangers à l’école en organisant une rentrée uniquement pour les internationaux afin de leur présenter l’école et son fonctionnement un peu spécial, puis une rentrée avec tous les élèves.
Tout d’abord, les écoles en Nouvelle-Zélande ont des uniformes (pour la plupart) et des clubs (sport, aide aux devoirs, e-sport, culturels) qui ont lieu avant ou après les cours. Botany est divisée en six WHANAU, ce qui signifie famille (Blake, Endeavour, Koru, Discovery, Spirit et Britten), qui ont chacune leur directeur et un règlement qui diffère. Ces maisons s’affrontent dans les domaines sportifs notamment avec le netball, le football ou le rugby par exemple, mais aussi dans le domaine culturel (maths, rédactions) et également dans le domaine du bénévolat (aide aux enfants, dépollution), ce qui rend l’école très dynamique et agréable. En effet, tout le monde a le sourire et est content de venir à l’école, qui propose de nombreuses activités dans des domaines variés et qui organise de nombreux événements.
À Botany, il y a beaucoup d’étudiants internationaux et le lycée a toute une section en charge de ces étudiants qui viennent du monde entier : Japon, Thaïlande, Allemagne, Mexique, Chili et beaucoup d’autres nationalités. Cette section organise des activités pour les élèves internationaux dans le but de nous intégrer et de nous faire connaître. Je suis partie en voyage à Bay of Islands dans le nord pour visiter et découvrir ces paysages magnifiques ainsi que créer des liens avec des camarades.
Le bien-être de l’élève et du personnel est primordial au lycée, ce qui me fait plaisir et améliore l’ambiance du lycée et la façon dont le travail est perçu : les étudiants néo-zélandais savent ce qu’ils veulent faire dans le futur et ont hâte de travailler dans ces domaines ! Ils s’investissent beaucoup dans leurs projets et prennent plaisir à les faire. Ils font d’ailleurs du bénévolat et travaillent dans des boutiques ou des écoles, par exemple, puisqu’il est légal de travailler à partir de seize ans.
Concernant mon quotidien, j’ai mis beaucoup de temps à trouver une routine qui me correspondait. L’heure des repas est très différente par rapport à la nôtre, et la façon de manger aussi. Là-bas, les repas ne sont pas vraiment un moment de partage et de convivialité comme en France. Nous pouvions manger chacun de notre côté, quand nous le voulions, sauf le soir où nous étions ensemble la plupart du temps.
Durant cette expérience, j’ai dû faire face à des hauts et des bas. Quand je ne me sentais pas très bien à cause de la solitude, je sortais avec des amis dans la ville faire des activités, ou j’allais me promener dans des parcs (comme celui de Cornwall Park que je conseille vivement) avec des moutons, ou j’admirais le paysage splendide de ce pays. Grâce à ces balades en solo, j’ai pu faire la connaissance de personnes avec qui je partageais mes aventures et des anecdotes sur mon pays, et avec qui j’ai gardé contact. Ce sentiment de solitude m’a permis de grandir, de gagner en autonomie. En effet, à la place de rester chez ma famille d’accueil, je me suis prise en main, et maintenant, quand je vais mal, je sais quoi faire sans nécessairement solliciter quelqu’un, même si dans ces moments-là, il est bien de se faire accompagner. Des fois, nous sommes dans l’incapacité de trouver quelqu’un ou juste d’avoir la force et l’envie de parler à quelqu’un.
Cette aventure m’a permis d’apprécier plus que jamais le fait de passer du temps seule, sans avoir honte, et d’en comprendre l’importance. Prendre du temps pour soi, et s’écouter est devenu maintenant une chose à laquelle j’attache plus d’importance qu’avant, et que je priorise.
J’ai aussi appris à quel point découvrir de nouvelles personnes est important et enrichissant. Grâce à elles, j’ai appris et je me suis ouverte. En effet, durant ce voyage, j’en suis ressortie énormément cultivée. Maintenant, j’ai des connaissances sur beaucoup de pays, avec leurs situations actuelles, mais j’ai aussi des connaissances au sujet du vocabulaire de plusieurs pays dont je ne connaissais pas la langue, comme le japonais ou l’allemand, ainsi que plein de contacts partout dans le monde.
Je suis rentrée en France différente, marquée à vie par cette expérience qui a été entièrement bénéfique, et qui m’a permis d’améliorer ma vision des différentes cultures dans le monde, et de la vie en général.
Je me sens grandie, et j’espère qu’en vous ouvrant au monde comme je l’ai fait et en vous lançant dans cette expérience, vous ressentirez aussi les changements en vous.
Si je devais vous donner quelques conseils pour profiter pleinement de cette aventure, ils seraient :
- N’hésitez jamais et faites ce que VOUS avez envie de faire.
- Ouvrez-vous aux autres.
- Suivez votre rythme.
- Prenez du temps pour vous !!
Aujourd’hui, même si mon voyage est terminé, l’aventure continue autrement. Partager, transmettre, raconter… c’est ma façon de prolonger ce voyage. Parce qu’un échange ne s’arrête pas avec un billet retour. Et je pense même qu’il ne s’agit que d’un début.

