Je tiens à témoigner, car j’ai été dans la même situation avant de partir, j’avais de nombreuses questions et je voulais m’assurer d’être préparée au mieux pour cette expérience que je voulais rendre le plus bénéfique. J’ai eu la chance d’avoir pris contact avec des Françaises sur place qui m’ont définitivement persuadée de traverser l’Atlantique.
D’abord, il est vrai que l’idée de partir à l’étranger était plus un besoin et une envie de m’exposer à un autre environnement culturel qu’une simple idée passagère. Ainsi, j’étais décidée et me suis donnée les moyens de l’organiser financièrement, psychologiquement et par rapport à mes études. Je pense que cette préparation de long terme, presque 1 an, a permis de maturer le projet, que ce soit pour moi, mes amis, ma famille et par-dessus tout, d’éviter un stress général avant le décollage.
La plus grande zone d’ombre avant mon départ était mon niveau d’anglais. Non pas si j’étais capable de m’exprimer et de communiquer, car j’étais déjà partie dans des pays anglophones, mais jamais aussi longtemps, mais si mon niveau académique était suffisant pour m’inscrire dans un Certificate. Pour m’en assurer, je me suis inscrite au programme de langue AIEP de UCLA Extension de trois mois et pour me donner une idée de la progression nécessaire, j’ai passé le TOEFL juste avant de partir. Il s’avère qu’avec mon niveau d’anglais BAC+3, j’ai eu 81 IBT ce qui était suffisant pour mon inscription. Pourquoi prendre les cours de langue alors ? Deux choses, d’abord, car ça vous donnera un enseignement en anglais que vous n’avais surement jamais eu en France, des bases solides et une méthodologie et donc une meilleure préparation pour le Certificate. Aussi, humainement, c’est juste incroyable, vous rencontrez des étudiants du monde entier, des professeurs géniaux, tout ça dans une ambiance chaleureuse. Découverte, apprentissage et amitié ont été les maitres mots de mon été 2011.
Aussi, j’ai été accueilli cet été-là dans une famille. Trois mois au sein d’une famille vous donne accès a une intimité touchante et bienveillante lorsqu’on est loin de la sienne. Cela requiert beaucoup de tolérance et d’adaptivité, à ne pas conseiller à ceux qui ne peuvent pas se passer de leur confort et de leurs habitudes.
Dès septembre, j’ai donc commencé mon Certificate en Business and Management of Entertainment à valider en 9 mois. Première impression des cours ; OMG que de beau monde de Hollywood. Dis comme ça, c’est peut-être un peu clinquant, mais il est vrai que tous mes professeurs, soit des professionnels, sont de véritables experts sur la marche du divertissement. Les cours sont très loin du système universitaire français à apprendre des notions par cœur, car ici, on cherche à discuter de concepts, les comprendre en classe et être à même d’utiliser le vocabulaire spécifique associé. Les examens sont le plus souvent sous forme de QCM online et là encore, les professeurs sont là pour vous faire réussir, il n’y a pas de piège.
Enfin, je souhaitais pouvoir profiter de l’opportunité professionnelle qu’offre le Certificate car là est tout l’avantage : pouvoir combiner stage et cours universitaires tout en respectant les contraintes d’un visa international. Pour cela le « yes you can » live motiv a vraiment été de rigueur parce que j’ai trouvé mon stage sur internet, déposé directement mon CV et après un entretien, j’ai pu postuler pour un stage conventionné dans une agence de communication. Ça se passe bien, c’est beaucoup de travail, mais ça me permet de bien remplir mes semaines.
En effet, après 9 mois déjà, je réalise au combien ce séjour m’apporte et que cette année est et sera surement un des plus riches dans ma vie. La vie en France me manque parfois, mais si je rentre, LA et tous ces moments seront des souvenirs chers à mon cœur.